Le tennis, Federer, Nadal, Sampras, Agassi et les autres...

Dame Acro · 25/01/13/00/44/53

Superbe ta critique, Arka.
Waltz est "éblouissant", comme tu dis. C'est le terme parfait.
Qu'est-ce que j'aime le cinéma de Tarantino, bordel !
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"De mon temps, on ne râpait que les carottes, mais aujourd'hui ils rappent la musique. Dans tous les cas, ça fout des saloperies partout"- Le papy du bar d'en face.
http://letenniswhatelse.blogspot.com

Arkadin · 30/01/13/21/57/55

Je tiens toujours le rythme! Cette année promet d'être faste!

Hollywood n'a pas son pareil pour rebondir sur l'actualité et recycler / exploiter les évènements marquants de son histoire à une vitesse hallucinante.
Dernier évènement marquant de l'histoire des States à passer à travers le prisme du cinéma: La traque et l'exécution de Ben Laden en 2010 ( putain, deux ans déjà!).
Aux commandes rien moins que Kathrin Bigelow, celle qui avait tout raflé aux oscars il y a deux ans au nez et à la barbe de son ex avec Démineurs, plongée en apnée dans le quotidien d'une escouade anti engins explosifs en pleine guerre d'Irak. Un choix somme toute logique, la dame semblant être la réalisatrice idéale pour le job: son style très "guerilla" garantissant un suivi de l'action au plus près sans utiliser d'artifices inutiles et sa solide expérience dans le cinéma d'action assurant la bonne tenue technique de l'oeuvre.
Meme si l'aspect visuel de l'ensemble semble se rapprocher de son précédent opus ( caméra très mobile, décors désertiques), Zero Dark Thirty est en quelque sorte l'opposé de Démineurs: ce dernier était un film d'hommes, Zero Dark Thirty a pour protagoniste une femme, une jeune analyste de la CIA dont le point de vue est le moteur du film.
On la voit assister à sa première séance d'interrogatoire ( de torture en fait, une scène qui a créé la polémique aux Etats Unis, privant du même coup le film de tout espoir de nomination aux oscars, hypocrisie quand tu nous tiens...) puis s'aguerrir au fil du temps, car le récit s'étale sur plusieurs années. On la voit gagner en assurance, défendre ses convictions, s'opposer à ses supérieurs qui ne prennent pas ses pistes au sérieux... c 'est donc avant tout un film de bureaux, mais cela n 'est jamais statique et reste passionnant de bout en bout.
Le point d'orgue est bien sûr la mission finale, l'attaque de la forteresse où s'était terré Ben Laden, pratiquement filmée en temps réel, une véritable leçon de mise en scène, de montage et de gestion de l'espace. Rarement scène de commando aura été aussi immersive.
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Arkadin · 02/02/13/13/05/26

I'm on a roll guys!

Spielberg + Daniel Day Lewis pour un biopic du plus célèbre président des Etats Unis ( avec Washington et peut être Kennedy): je ne pouvais pas louper ça!
J'ai donc profité de la journée de grève de jeudi pour investir ma salle fétiche ( le majestic) et m'envoyer le dernier monument de tonton Steven.
Au premier abord c 'est assez surprenant quand même. Il faut dire que ça cause ... beaucoup!... trop sans doute parfois, on a de temps en temps l'impression d'être au théâtre avec un acteur qui débite des citations historiques par paquets de 12.
Pourtant ça commençait bien: une belle scène de carnage comme Steven sait les faire depuis Il Faut Sauver le Soldat Ryan: un régiment noir affronte des troupes sudistes dans un bourbier immonde où l'eau et la boue virent bientôt au rouge le tout sous une pluie diluvienne! Ca a de la gueule!
C 'est ensuite que ça se corse.
Daniel Day Lewis s 'est tellement mis dans la peau de Lincoln qu'il parait parfois statufié, et Spielberg use et abuse de son profil particulièrement réussi, tendant à figer le film dans des tableaux, certes magnifiques, mais manquant de dynamisme.
Il nous refait le coup d'Amistad où, après une scène anthologique de révolte d'esclaves (tiens, tiens...) en pleine mer, il nous baladait dans un film de procès.
C 'est en quelque sorte ce qu'est ce faux biopic ( le film ne concerne que le combat pour l'adoption par le congrès du 13è amendement de la constitution américaine interdisant l'esclavage): une suite de débats, égayés de temps à autre par les roublardises en sous-main d'agents chargés de faire changer d'avis les représentants indécis.
Mais au fur et à mesure des 2h40 que durent le film ( le temps semble parfois long, je ne vous le cache pas), une fois les personnages et les enjeux (longuement) posés, cela devient fascinant et on finit par se laisser emporter. Même si l'on sait que l'amendement a finalement été adopté le suspense fonctionne à plein régime et l'on est porté par la liesse finale comme par une houle de haute mer.

Non Spielberg n 'est pas mort, mais il est devenu beaucoup plus exigeant avec ses spectateurs.

N'empêche, j'attends impatiemment Robopocalypse, ça risque quand même d'être un peu plus fun Mr. Green

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Arkadin · 10/02/13/15/53/51

Vu hier:

Avec un titre et une distribution pareils je ne pouvais pas passer à côté de ce film!

De plus c 'est le réalisateur du bien décalé Bon Baisers de Bruges qui est aux manettes, bref, tous les ingrédients sont réunis pour passer un bon moment.

Bon, il ne faut quand même pas être d'une nature trop sensible, puisque ça se flingue et ça se charcute allègrement tout au long des presques deux heures que fait le métrage.

On est tout de suite dans l'ambiance, avec deux mafieux qui se font déglinguer d'entrée de jeu sans avoir rien vu venir, victimes du premier cas clinique de la série, un tueur de mafieux!

On embraye ensuite sur l'histoire proprement dite, concernant un scénariste irlandais et alcoolique ( Colin Farrell, déjà présent dans Bons Baisers de Bruges) qui peine à écrire son scénario. Il n'a que le titre: 7 Psychopathes. Bon titre, mais l'inspiration se fait désirer. C 'est alors qu'un de ses amis (kidnappeur de chiens) passe à son insu une annonce invitant les cinglés du coin à venir raconter leur vie, tandis qu'un mafieux chatouilleux de la gachette recherche son chien (tiens, tiens...).

Un bon gros délire dans les décors magnifiques des deserts de Californie qui, s'il est parfois décousu (on mélange parfois le rêve et la réalité, ce qui peut arriver quand on abuse du peyotl) est divertissant de bout en bout, notamment grâce aux têtes d'affiches spécialistes des rôles de cinglés que sont Sam Rockwell ( le "Kid" de La Ligne Verte, ou encore Justin Hammer dans Iron Man 2), Woody Harrelson (la star de Tueurs Nés ou encore Zombieland) et surtout l'immense Christopher Walken, le genre d'acteur qu'on écouterait des heures même s'il lisait l'annuaire.
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Arkadin · 11/02/13/12/27/52

Argo grand gagnant des Bafta ( les oscars British quoi) avec la récompense du meilleur film, meilleur réalisateur et meilleur montage.
Comme prévu c 'est Daniel Day Lewis qui empoche celle du meilleur acteur dans un premier rôle et Christoph Waltz celui du meilleur second rôle.
Rendez-vous dans 15 jours pour le palmarès des Oscars. Cool

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Arkadin · 13/02/13/21/49/28

Un moment que je n'étais pas allé au Kino, la salle de ciné de la fac de Lille III, et j'y suis allé deux soirs d'affilée pour voir ça:

Un film de gangster Indien en deux parties, de 2h40 chacune, une véritable fresque qui s'étend sur trois générations et près de soixante ans, une oeuvre énorme, qui a pourtant dû se contenter d'un budget modeste, mais le résultat est tel qu'on ne peut qu'être admiratif.
Les problèmes de financement du réalisateur sont dûs au fait qu'ici, contrairement aux films indiens traditionnels, on ne part pas tous les quart d'heure dans un numéro de danse.
Il y a beaucoup de musique et de chansons mais celles-ci sont intégrées à l'histoire, soit pour refléter la période à laquelle se déroule l'intrigue, soit parce qu'il y a une fête, ce qui justifie quelques pas de danse, mais c 'est tout.
Evidemment on ne manquera pas de comparer Gangs Of Wasseypur à la saga du Parrain, il y a d'ailleurs plusieurs scènes de mariage, mais le côté brut de décoffrage de l'entreprise renvoit plutôt aux productions italiennes plus récentes, ainsi qu'au Scarface de dePalma.
Evidemment c 'est très violent, très sanglant, c 'est le sujet qui veut ça, d'autant qu'au début de la saga on s'étripe à coups de sabres, de couteaux et de hachoirs, dans les années 40 il n'était guère aisé de trouver des armes de poing en Inde apparemment.
On a affaire ici à un véritable monument, captivant de bout en bout, d'une maîtrise formelle hallucinante s'étalant lors des nombreuses poursuites à pied, à scooter ou en voiture dans des rues bondées ( certaines scènes ont d'ailleurs sans doute été tournées sans autorisation, façon guerilla) habité par des acteurs incarnant leurs personnages à la perfection et ce à toutes les étapes de leurs vies, bref, si ça passe près de chez vous ne le ratez pas!
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decoturf · 17/02/13/10/52/46

Arkadin · 17/02/13/17/33/57

En VF?? En VF québecquoise??!!!!!!!

Comment on peut mater Chris Walken en Quebecquois? Shocked

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decoturf · 18/02/13/08/09/38

C'est tout ce que j'ai trouvé.

Et la post synchro du Québec est souvent meilleure que la française. Ils prononcent très bien les mots anglais et n'ont pas non plus l'accent de Célayne dyéong.

Mais c'est sûr que ça vaut pas la V.O
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Arkadin · 20/02/13/15/49/04

En parlant de V.O, au cinéma chez nous on a de plus en plus droit à des blockbusters en version originale, comme le dernier Die Hard:

Bon faut qu'ils arrêtent avec leurs jeux de mots pourris quand même! Ca va être quoi le prochain? Live and Let Die Hard?

Sinon ça fait toujours plaisir de retrouver l'indestructible John McLane, même s'il commence à accuser le poids des ans sur certains plans. Il fait cette fois équipe avec son fils (après sa fille dans le précédent épisode). Si la série dure assez longtemps on aura droit à trois générations de McLane oeuvrant main dans la main!

L'Amérique est maintenant trop petite pour Johnny and co, il leur faut maintenant s'exiler en Russie pour trouver des trucs à faire péter et le papa et le fiston ne s'en privent pas, à première vue ils ont détruit la moitié de Moscou et une bonne partie de la campagne environnante, mais la Russie étant le plus grand pays du monde en superficie il reste de quoi s'amuser dans le prochain épisode.

Voilà, bon à part ça rien de nouveau sous le soleil, c 'est sympathiquement régressif et ça fait du bien, un bon vieux blockbuster décérébré comme on les aime.
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Arkadin · 27/02/13/12/31/09

Le palmarès complet de la 85ème cérémonie des Oscars :

Meilleur film :Argo de Ben Affleck

Meilleur acteur :Daniel Day Lewis pour Lincoln

Meilleure actrice : Jennifer Lawrence dans Happiness Therapy

Meilleur réalisateur : Ang Lee pour L'Odyssée de Pi

Meilleur scénario original :Quentin Tarantino pour Django Unchained

Meilleure adaptation :Chris Terrio pour Argo

Meilleure chanson :Skyfall par Adèle

Meilleure musique : Mychael Danna pour L'Odyssée de Pi

Meilleur décor :Lincoln

Meilleur montage :Argo

Meilleure actrice dans un second rôle :Anne Hathaway pour Les Misérables

Meilleur montage son :Zero Dark Thirty et Skyfall

Meilleur mixage son :Les Misérables

Meilleur film étranger :Amour de Michael Haneke

Meilleur documentaire :Sugar Man

Meilleur court-métrage documentaire :Inocente

Meilleur court-métrage de fiction :Curfew

Meilleur maquillage et coiffure : Les Misérables

Meilleurs costumes :Anna Karenine

Meilleurs effets spéciaux :L'Odyssée de Pi

Meilleure photographie : Claudio Miranda pour L'Odyssée de Pi

Meilleur long-métrage d'animation :Rebelle

Meilleur court-métrage d'animation :Paperman

Meilleur acteur dans un second rôle :Christoph Waltz dans Django Unchained

Pas de grosses surprises, à part peut être pour l'oscar du meilleur réalisateur: Daniel Day Lewis repart avec la statuette du meilleur acteur dans un premier rôle, Christoph Waltz avec celle du meilleur second rôle, Argo est sacré meilleur film et ramasse trois statuettes, Tarantino a une nouvelle fois le meilleur scénario (après Pulp Fiction) et le film français réalisé par un Autrichien est le meilleur film étranger.
Pour le reste cela concerne des films que je n'ai pas vu donc je ne peux pas émettre d'avis.
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Arkadin · 27/02/13/12/52/32

Vu hier:

Oui, je sais, cela fait un moment que dePalma n 'est plus dePalma: son dernier grand film reste Snake Eyes (1998 quand même!) et même si Redacted était intéressant il s 'est méchamment planté au box office, mais j'ai toujours été fan donc j'espère encore.

La bande annonce était alléchante, les deux actrices à croquer, Pino Donaggio, le compositeur fétiche du réalisateur reprenait du service il ne m'en fallait pas plus pour me précipiter dans ma salle de ciné préférée.
Evidemment j'ai été quelque peu déçu, mais il y a de bonnes choses à retirer de ce film.

Passion est donc le remake de Crime d'Amour d'Alain Corneau, une histoire de séduction et de manipulation, bref du tout cuit pour dePalma, et c 'est peut être paradoxalement là que réside le problème: le scénario est tellement calibré pour lui qu'il se laisse un peu trop guider, au lieu de triturer et de s'approprier la matériau de base.

De fait, dans la première partie du film la réalisation est très sage, trop sage. Des critiques sont même allés jusqu'à la comparer à celle d'un mauvais téléfilm allemand (l'action se passe dans la patrie de Goethe). Heureusement que les actrices se donnent à fond, on a d'ailleurs un peu l'impression que ce sont les seules à y croire vraiment.

Ce n 'est que vers la moitié du film que les choses bougent enfin, mais même à ce moment dePalma frise l'auto parodie, abusant des angles décalés et des éclairages bleutés. Cela rend l'image plus intéressante à regarder mais l'intrigue n'avait sans doute pas besoin de cet artifice.
On a donc l'impression que les qualités du film ne résident que dans le scénario ( qui est donc déjà un remake) et dans ses actrices, alors que de la part d'un tel réalisateur on s'attend à plus d'audace au niveau du montage, des mouvements d'appareil et plus globalement de la manipulation du spectateur, en bon disciple de Hitchcock qu'il a toujours clamé être.

On ne retrouve tout cela que lors de la longue scène centrale.
C 'est déjà pas mal, mais c 'est un peu frustrant.
Allez Brian, on se réveille maintenant!
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Arkadin · 13/03/13/16/43/41

Vu ce matin ( et une partie de l'après-midi, il est long ce film!)

Le nouveau film des Wachowski était attendu au tournant, et je sens que ça va faire causer dans les chaumières.
Depuis la trilogie Matrix ils n'ont réalisé que Speed Racer, que le public et la critique ont un peu vite catalogué comme un divertissement enfantin qui fait mal aux yeux.
Là c 'est du séieux, du costaud qui fait se remuer les méninges, et il y en a encore pour se plaindre, bien sûr!
D'abord le film, sorti aux States en octobre dernier, a fait un gros flop ( ça a quand même coûté 100 briques ce truc!) ce qui a retardé sa sortie européenne et mondiale, mais la plupart des capitaux venant du vieux continent les financiers se sont dit qu'ils allaient quand même tenter le coup et épargner à Cloud Atlas l'humiliation du DTV.
Bon, c 'est pas tout ça, mais de quoi ça cause cet atlas des nuages?
Il s'agit des destins croisés de différents personnages, comme dans un film de Robert Altman si on veut , sauf qu'ici les personnages se trouvent à des époques différentes et sont interprétés par les mêmes comédiens, certains acteurs jouent ainsi plus de 5 rôles différents, et c 'est sans doute là que se situe la véritable attraction du film.
Des histoires qui se déroulent à travers les âges, évoquant plus ou moins la réincarnation ce n 'est pas nouveau, récemment The Fountain de Darren Aronofsky a emprunté cette voie ( et s 'est aussi méchamment planté au box office), mais ici les personnages changent de sexe et même parfois de groupe ethnique selon l'époque, et si certaines incarnations sont facilement identifiables, d'autres nous scotchent littéralement au fauteuil lors de la révélation du générique final ( ne quittez pas la salle sitôt le film fini, ça vaut le coup!).
Après , évidemment il faut quand même se laisser happer par l'histoire qui s'étale sur près de trois heures, et tous n'auront pas cette patience, mais les différentes intrigues sont suffisamment intéressantes pour qu'on ait envie de savoir comment tout cela va finir.
C 'est bien entendu moins flamboyant que les Matrix, moins fun que Speed racer, moins sulfureux que Bound mais autrement plus ambitieux et forcément plus éxigeant et démontre que les wachowski (aidés ici par Tom Tykwer) sont en train de bâtir une véritable oeuvre personnelle, constellée de rappels à leurs obsessions et thèmes fétiches.
Ce n 'est sans doute pas le film que je me passerai tous les jours, mais quand on prend le temps de s'y plonger on ne regrette pas le voyage.
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Arkadin · 23/03/13/14/56/31

Après un monument comme Cloud Atlas il me fallait un petit truc un peu plus léger, Warm Bodies est donc tombé à pic!

A première vue on pourrait penser à une espèce de resucée ( désolé, c'était trop tentant) de Twilight avec des Zombies (d'autant que les héros s'appellent R et Julie, au cas où le clin d'oeil ne serait pas assez appuyé), mais au final on se retrouve avec quelque chose de bien plus fin.

Il faut dire que le réalisateur n 'est pas un vulgaire tâcheron: Jonathan Levine est en effet l'auteur du magnifique All The Boys Love Mandy Lane, relecture intelligente du teen movie tendance slasher, et il ne pouvait se contenter de faire un simple album de simple hard rock, heu je veux dire une simple bluette avec des zombies en toile de fond.

Même si le message est au fond assez niais (l'amour peut sauver les zombies), il est amené avec douceur et humour, sans oublier les passages horrifiques obligés (on est quand même dans un film de zombies!), servi par des acteurs très compétents, jeunes ou plus vieux ( John Malkovich vient payer ses impôts) et surtout la bande son est d'enfer! Outre le score original de Marco Beltrami ( spécialiste de la teen comédie horrifique, voir la saga Scream) on y entend du Scorpions, du Guns n Roses et plein d'autres bonnes choses.

Bref, un bon petit film qui vaut bien mieux que son postulat de départ et qui prouve une nouvelle fois qu'avec un peu d'intelligence on peut tout faire avec des zombies (même si ces temps ci on frise quand même l'overdose).
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Fred · 26/03/13/22/16/33

Arka, tu m’épateras toujours avec ces commentaires de 150 lignes...
Petite annonce pour les amoureux de Kubrick comme moi : TCM diffuse demain soir le premier film de Stan (Fear and desire). Film qu'il a toujours répudié... Pour les collectionneurs, c'est une pièce qui a de la valeur après une restauration de dingue puisque la pellicule était dans un sale état après les mutilations du maître...
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"Il vaut mieux savoir tout chercher que chercher à tout savoir" (P. Mendelson)

Arkadin · 24/04/13/20/07/30

Vu la semaine dernière:

Quoi qu'on puisse penser de Tom Cruise il faut reconnaître qu'il gère sa carrière de façon exemplaire, ainsi même après avoir été écarté d'Hollywood suite à ses pétages de plomb à la télé il parvient tout de même à monter des projets ambitieux et plutôt malins; après Valkyrie (je n'ai pas vu jack Reacher) et la franchise Mission: Impossible qui se porte toujours bien, Oblivion vient donc confirmer le flair de l'acteur/producteur.
Loin des blockbusters décérébrés Oblivion repose sur un scénario complexe et plutôt audacieux et la fin est quand même assez éloignée du happy end traditionnel.

Je n'ai pas vu beaucoup de films de Wong Kar Wai, mais les seuls que j'ai visionnés m'ont littéralement envoutés, et le dernier chef d'oeuvre du maître ne déroge pas à la règle. On ne comprend pas toujours où il veut en venir ni ce qui justifie tel ou tel parti pris plastique ou de montage, mais le résultat est une oeuvre d'une beauté littéralement hypnotisante, bien aidé ici par les deux acteurs principaux, le grand Tony Leung ( déjà complice de Wong Kar Wai sur Les Cendres du Temps et surtout In The Mood For Love et sa "suite" 2046) mais la star du film est sans nul doute la belle (et le mot est faible!) Zhang Ziyi. La révélation de Tigre et Dragon bouffe littéralement l'écran à chacune de ses apparitions, d'autant que le réalisateur s'y entend pour filmer les belles femmes.
Sans doute le plus beau film de l'année.
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Arkadin · 27/04/13/15/34/47

Vu cette semaine:

Changement de réalisateur (qui reste producteur et garde son petit rôle), et ça change pas mal de choses.
Malgré tout l'amour que je porte à Shane Black, il a réalisé le moins bon opus de la saga, et il ne peut même pas dire qu'il n'y est pour rien puisqu'il signe aussi le scénario.
On sent un sacré manque d'implication des responsables, et surtout un manque de respect notable envers le comic book d'origine, là où les deux premiers épisodes jonglaient habilement avec les mises au point nécessaires à la transposition sur grand écran de l'univers d'Iron Man.
La première demi heure est pourtant prometteuse, avec un flashback faisant le lien avec les origines du héros et du méchant en chef ( un indice: ce n 'est pas le Mandarin!), une déclaration d'intention louable qui nous permet d'envisager que la boucle sera bouclée (puisque les histoires de super héros se doivent de fonctionner en trilogie apparemment), mais une fois passée l'attaque de la maison de Stark (dont on voit de larges extraits dans la bande annonce, normal, c 'est peut être la meilleure scène du film) on plonge dans les clichés du blockbuster de base tout en adressant un bras d'honneur aux fans de la bd.

La déception de l'année.
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decoturf · 29/04/13/05/03/12

Il est temps de faire un reboot. Geek

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Arkadin · 23/05/13/14/46/00

Ca fait du bien de voir un bon film:

J'ai appris récemment que Danny Boyle avait 56 ans!
Je ne sais pas pour vous mais pour moi ça a été un choc! d'abord son prénom: Danny, pour moi ça évoque toujours un gamin, voire le fils de Jack Nicholson dans Shining.
Ensuite ses films ont toujours cette fraîcheur qui leur donne l'air d'avoir été réalisés par un petit jeune "qui-n'en-veut": c 'est nerveux, bourré d'idées, parfois maladroit mais tellement rafraîchissant qu'on n'imagine pas un seul instant que le gars derrière tout ça a près de 60 piges!
Dernier exemple en date ce Trance, Thriller captivant de bout en bout, au scénario diabolique, au montage manipulateur façon Brian de Palma des grands jours et à la distribution parfaite ( Rosario Dawson je suis à toi corps et âme!), flirtant avec les frontières du fantastique et qui est sans doute un des plus belles réussites de son auteur.
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Arkadin · 24/06/13/19/35/08

C 'est la dèche totale en ce moment , heureusement il me restait une place gratuite et je suis allé voir ça:

J J Abrams continue son bonhomme de chemin est est mine de rien en train de s'installer comme le monsieur science fiction du moment et sans doute de l'avenir, puisqu'il va réaliser le prochain Star Wars.

Après avoir remanié l'univers Trekkie dans le précédent épisode il continue sur sa lancée et s'attaque à l'une des histoires les plus mémorables de la saga de Gene Roddenberry: la rencontre avec Khan, un être issu du 21è siècle, génétiquement modifié pour être supérieur en tous points aux humains "normaux".

Abrams, en le ramenant sur terre, en fait un terroriste implacable au coeur d'une sombre machination, bref, comme d'habitude, la SF ne fait que parler du présent, en l'espèce la peur du terrorisme et la défiance envers les autorités, pour un peu on verrait apparaître Jack Bauer!

Mais c 'est bien un grand film de science fiction auquel nous avons affaire, qui détourne certains codes de la série originale mais reste malgré tout très fidèle à son esprit, d'autant que les différents acteurs ont désormais pris leurs marques et ils semblent prendre autant de plaisir que les spectateurs à ce voyage parmi les étoiles, mention spéciale à Simon Pegg ( le Shaun de "Shaun of the Dead") qui s'amuse visiblement comme un fou à parler avec un accent écossais à couper au couteau pour incarner Scotty, le mécano en chef de l'Enterprise.
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