Le tennis, Federer, Nadal, Sampras, Agassi et les autres...

Arkadin · 01/06/12/19/51/36

Un mois que je n'étais pas allé au ciné, ça ne va vraiment plus chez moi!
Ce matin:

Tim Burton's not dead! on retrouve l'esprit et l'esthétique de ses premiers films, surtout Edward Aux mains D'Argent d'ailleurs.
Son meilleur film depuis facilement 15 ans!
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Arkadin · 02/06/12/14/16/23

Vu ce matin:

Rien compris! Mr. Green

Je crois que Cronenberg n'avait pas été aussi hermétique depuis Crash!
Ca doit tenir au matériau de départ, le bouquin de Don DeLillo, mais la forme n'aide pas non plus: de longs plan-séquences immobiles où les protagonistes échangent des propos sybillins, faut être motivé pour rester jusqu'au bout!
Heureusement le casting fait un peu passer le pillule: Robert Pattinson, tout d'abord, qui endosse ici un rôle à des années lumières de Twilight et qui, contre toute attente, se fond parfaitement dans l'univers de Cronenberg, ensuite toute une galerie de guest stars venus eux aussi d'horizons pas forcément compatibles sur le papier avec le réalisateur canadien: Juliette Binoche, Matthieu Amalric, Paul Giamatti et surtout mon petit chouchou Kevin Durand, avec sa tronche monolithique et sa voix profonde.
Il paraît que ce film était en quelque sorte une récréation pour Cronenberg, il a une sacrée façon de s'amuser le gars!
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Arkadin · 22/06/12/21/54/11

Vu hier:

La pseudo préquelle d'Alien par le réalisateur du premier épisode.
*C 'est d'une beauté à couper le souffle, la 3D est pratiquement du niveau de celle d'Avatar, la foule de stars au générique garanti la qualité de l'acting, le problème c 'est qu'on est clairement dans le premier épisode d'une nouvelle trilogie et qu'on n'a qu'une envie une fois le générique de fin arrivé: LA SUITE!!!!!!!!!

Un film d'action indonésien réalisé par un gallois (déjà responsable de Merantau, il faut que je voie ce film!!).
Bon sang la claque!
C 'est sûr que côté scénar c 'est un peu léger, mais on s'en fout, ça envoie grave du bois!
Des fusillades à la John Woo, une certaine complaisance dans la cruauté que ne renieraient pas les cinéastes coréens et un sens de l'espace largement inspiré du Mc Tiernan de Piège de Cristal, on a vu pires références.
Un réalisateur à suivre!
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Arkadin · 04/07/12/15/55/43

Vu ce matin:

Evidemment on ne peut que s'interroger sur la pertinence de rebooter la franchise après seulement dix ans et trois films, mais bon c 'est comme ça.
Forcément c 'est loin d'être à la hauteur de la trilogie de Sam Raimi (oui, même du 3!), mais ça reste un spectacle très agréable, j'aimerais juste ne pas avoir à me re-coltiner les origines de Spidey dans dix ans.

Sinon très heureux de retrouver Martin Sheen ( en tonton Ben) et Denis Leary sur grand écran (en Capitaine Stacy).

PS: j'ai oublié, mais vous en doutez, la 3D ne sert absolument à rien, j'avais plus l'impression d'être au coeur de l'action avec les films de Raimi, en, 2 D sur ma télé!
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decoturf · 04/07/12/19/39/50

Les producteurs semblent avoir découvert la poule aux oeufs d'or avec le rebooting. "les acteurs font chier ?... Le réalisateur demande trop de pognon?" On efface et on recommence... t'façon tout le monde connaît l'histoire et les gens ne viennent que pour les effets spéciaux... sans compter les comic-addicts qui nous offrent une base confortable de spectateurs potentiels"... Ca devient chiant... j'irai pas le voir... une fois en vidéo suffira.
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Arkadin · 04/07/12/20/25/10

En plus ils ont dû faire celui-ci un peu dans l'urgence, puisque selon les termes du contrat Sony devait sortir un Spider Man cette année sous peine de perdre la licence, qui serait donc revenue chez Marvel.
Du coup, comme Sam Raimi et compagnie s'étaient barrés en pleine préparation du numéro 4 (même si tout le monde avait dit qu'après le 3 ils arrêtaient) ils ont dû tout reprendre de zéro. Heureusement ils avaient gardé tous les programmes informatiques mis au point du temps des films de Raimi pour simuler les prouesses de l'homme araignée, mais avec un vulgaire tâcheron aux commandes c 'est quand même sacrément moins emballant, quoi que ces producteurs opportunistes tentent de nous faire croire.
Ici on change donc tout: on commence même avec une scène présentant les parents de Peter qui semblent impliqués dans une espèce d'histoire d'espionnage industriel ou je ne sais quoi, n'importe quoi donc ( même si les acteurs sont sympa: Campbell Scott et Embeth Davidz, trop rares à l'écran).
Je sais bien que selon les origines officielles de Spidey ses parents sont supposés avoir été des agents de la CIA mais c 'est un aspect de la mythologie du personnage qui est très peu employé par les scénaristes des comics, et pour cause: c 'est vraiment trop tiré par les cheveux!
Ensuite ici on n'a pas de J.J. Jameson, alors que c 'est quand même un personnage incontournable du comic book, bref ce film multiplie les trahisons envers le matériau d'origine les fautes de goûts et les approximations scénaristiques ( à la moitié du film pratiquement tout le monde sait qui est Spider Man!).
Malgré tout ça reste sympa, les acteurs, heureusement, sont globalement bons, mais faut vraiment pas chercher à se poser de questions ni trop vouloir chipoter avec la fidélité au comic book; après tout voir le Lézard en action à l'écran c 'est quand même bien fun!
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Arkadin · 15/08/12/19/34/31

Personne n'est allé voir le dernier Batman? ( qui est aussi le dernier Christopher Nolan, le dernier Marion Cotillard et le dernier Chritian Bale)

Même en voyage en Corée du Sud je ne pouvais pas passer à côté, heureusement que les films étrangers sont en V.O au cinéma là bas!

Je connais largement moins bien les héros DC que les Marvel, mais j'avais entendu parler de Bane (le méchant grand et costaud de ce troisième épisode) et j'avais hâte de le voir à l'oeuvre ( surtout après sa première apparition cinématograpique ratée dans Batman et Robin).

Pour l'incarner, Nolan a choisi Tom Hardy, l'incroyable acteur principal de Bronson du génie scandinave Nicholas Winding Refn, ma curiosité était donc à son comble.

Le film étant sorti depuis un moment maintenant vous êtes tous (et toutes) au courant de la polémique sur la performance de la Cotillard, mais franchement, en voyant le film ça ne m'a pas dérangé, il y a tellement de choses dans ce film qu'on n'a pas le temps de remarquer ce genre de bêtises.

A chaque Batman, Nolan ajoute, innove, complexifie, embellit et pour ce dernier film il a mis les petits plats dans les grands. Il me faudra sans doute voir le film plusieurs fois ( d'ailleurs j'y retourne demain) pour en saisir tous les tenants et aboutissants, mais on sent bien que chaque plan a été murement réfléchi, que le moindre effet de montage est pensé dès la phase d'écriture et le scénario lui même est incroyablement complexe pour un film de ce genre.
J'avais écrit à l'occasion de la sortie d'Inception que Nolan cachetonnait sur les Batman, mais cette fois ci il a véritablement fait une oeuvre personnelle, à mes yeux l'équivalent du 2è Batman de Tim Burton. Son univers et celui du Chevalier Noir se confondent et ne font désormais plus qu'un, et on se met bien entendu à regretter qu'il s'arrête ici.
Cependant en y repensant, lorsqu'on ajoute les trois films on se rend compte qu'il forment un tout cohérent, et il serait dommage de gâcher ce bel ensemble.

Maintenant le problème c 'est que le prochain va sans doute nous faire un truc genre Spiderman, tout reprendre dès les origines, alors qu'il y a largement de quoi faire en s'appuyant sur les trois films. Mais le tout est justement si proche de l'univers de Nolan qu'il sera difficile à un autre auteur de se l'approprier.

Bon maintenant j'attends le Superman de Zach Snyder!
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Arkadin · 15/09/12/20/57/33

Petite mise à jour sur mes séances ciné de ces dernières semaines:

Du gros n'importe quoi, et même plus que ça en a l'air Mr. Green

Timur Bekmambetov ( le réalisateur de Nightwatch, Daywatch et Wanted) saisi à bras-le-crops l'occasion de qui lui est offerte de délirer comme un cinglé avec cette histoire qui se propose de revisiter toute la vie du plus célèbre des présidents américains sous le prisme de la chasse aux vampires!
La mort prématurée de sa mère? c 'est la faute des vampires! l'esclavage, c 'est à cause des vampires! la guerre de sécession, c 'est les vampires!
Evidemment, pour affronter de tels ennemis il lui faudra subir un entraînement rigoureux et c 'est lors de ces séquences, et lors des équences de bataille évidemment, que Bekmambetov se fait plaisir: ça virevolte, ça tourne dans tous les sens, c 'est truffé de bullet-time, ça fout un peu le vertige mais c 'est très rigolo! Lol

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Arkadin · 15/09/12/21/05/33

On n'avait plus de nouvelles de William Friedkin depuis le génialissime Bug sorti voici quelques années, aussi me suis-je précipité dès que j'ai eu vent de ce film.
Comme son film précédent, Killer Joe est adapté d'une pièce de théâtre, mais ça se voit un peu moins vu qu'on bouge un peu plus (même si il reste tout de même un décor principal exploité sous tous les angles).
Comme dans Bug on se concentre sur la perception de la réalité par les personnages, mais la méthode ici est tout autre: au lieu de plonger dans les délires paranoïaques nous nageons en pleine ambiance de film noir ou évidemment rien n 'est ce qu'il paraît être.
Le résultat, servi par une flopée d'acteurs solides ( Thomas Hayden Church, Gina Gershon, Emile Hirsch et surtout Matthew Mc Connaughey, absolument glaçant en shérif/tueur à gages), est tout simplement délectable, et une fois le générique de fin arrivé on a envie de balancer ses chaussures à l'écran pour que ça continue!
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Arkadin · 15/09/12/21/15/41

Encore un long métrage hollywoodien réalisé par un frenchy!
Après Kassowitz et Aja c 'est Laugier, le réalisateur de Martyrs ( je ne m'en suis toujours pas remis) qui se jette dans le bain.
L'histoire semble à priori très basique: dans une petite ville en fin de vie de l'état de Washington des enfants disparaissent (un peu trop) régulièrement.
Les locaux accusent un croque-mitaines local, le Tall Man, d'être responsable de ces méfaits.

C 'est très efficace, très joliment photographié, élégamment réalisé (les mouvements d'appareil sont d'une fluidité de toute beauté) et Jessica Biel, efficacement épaulée par ces vieux briscards de Stephen Mc Hattie et William s Davis ( le Smoking Man des X-Files) ainsi que par la toujours aussi prometteuse Jodelle Ferland impressionnent par leur abattage.

Un joli film de terreur qui aura sans aucun doute une jolie deuxième carrière en vidéo!
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Arkadin · 16/09/12/22/11/19

Le premier était déjà pas mal quoi qu'un peu mou du genou lors des scènes d'action, mais là c 'est du grand art!

Stallone a compris la leçon et a passé les manettes de la réalisation à Simon West, auteur de l'inoubliable Les Ailes de L'Enfer.

Côté scénario ça ne casse pas plus de pattes à un canard que le premier mais on s'en fout: on est revenu en plein dans les années 80 et ce qui compte c 'est de dézinguer du méchant par paquets de 12, et avec le casting réuni ici ça ne traîne pas, surtout que pour l'occasion Chuck Norris en personne est venu se joindre aux mercenaires réunis par Sly pour casser la tronche à un Jean-Claude Van Damme impeccable en méchant de service.

Encore un film qui a un grand avenir lors des soirées bière/pizza entre potes! Geek

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decoturf · 23/09/12/16/21/39

Arkadin · 23/09/12/20/08/33

Nonon, je te rassure, même avec les sous-titres ça s'arrange pas Mr. Green

Ceci dit Cronenberg a cela de commun avec David Lynch qu'il n 'est pas nécessaire de comprendre leurs films pour les apprécier, d'ailleurs mon film favori du Canadien reste Le Festin Nu, et je peux te dire que même après avoir lu le bouquin on capte pas plus Lol

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Arkadin · 23/09/12/20/16/56

Vu hier:

Tentative de relancement de la franchise Jason Bourne... sans Jason Bourne!

Matt Damon en a assez du personnage qu'il a interprété trois films durant, il faut donc lui trouver un remplaçant, et c 'est donc Jeremy Renner, omniprésent depuis Démineurs, qui s'y colle.
L'histoire prétexte évoque une indiscrétion sur internet qui pousse la CIA à saborder un de leurs programmes secrets et donc à éliminer tous les agents en faisant partie, mais Aaron Cross ne compte pas se laisser faire.
C 'est très bien fait, très pro, aussi bien dans les scènes d'action ( certaines sont véritablement hallucinantes) que dans les scènes de bureau ( Edward Norton vient payer ses impôts).
Mis à part le héros, tous les autres rôles à peu près importants rempilent, même Joan Allen l'espace de quelques secondes.
Encore un film qui animera avec succès vos soirées bière-pizza Mr. Green

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Arkadin · 30/09/12/21/01/05

Vu hier:

Le retour en forme d'Oliver Stone!

Il commençait à être temps puisque son dernier vrai bon film remonte à plus de dix ans! (L'Enfer Du Dimanche, superbe plongée dans l'univers du football américain professionnel s'adressant aussi bien au fan qu'à ceux qui n'y entravent que dale!).
Entre temps il s 'est acharné à coller à l'actualité politique de son pays sans vraiment convaincre ( il est plus à l'aise avec les années 60/70), s'est essayé à la fresque historique ( le maladroit mais sympathique Alexander) et enfin a essayé de renouer avec ses succès passés en signant la suite d'un de ses plus grands cartons (Wall Street 2).
Bref, ça sentait sacrément le roussi pour papa Oliver.
Heureusement, quand il n'essaie pas d'incarner la conscience de son pays Oliver Stone est un maître du polar, comme il l'avait prouvé avec un U-Turn, habité par une Jennifer Lopez incendiaire.
Stone met donc au service d'une histoire de guerre de la drogue tout son savoir faire en matière de composition d'image, de montage et de mélange de techniques pour concocter un cocktail violent et sexy des plus savoureux.
De plus, ce qui ne gâche rien, il compte de nombreux amis à Hollywood et il lui suffit de claquer des doigts pour rassembler un casting à faire baver la plupart de ses collègues: Benicio Del Toro en homme de main sadique, John Travolta en agent fédéral ripou, Emile Hirsch en trader indépendant, Taylor Kitsch en G.I reconverti dans le commerce de cannabis , la magnifique Blake Lively et surtout l'immense (même si elle fait 1m55 les bras levés) Salma Hayek, impériale en cheftaine de cartel mexicaine.
Tous les ingrédients sont donc réunis pour passer un très bon moment.
Courrez-y vite!
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Arkadin · 10/11/12/22/54/17

Vu cette semaine:

Un James Bond de grande qualité pour fêter dignement le cinquantenaire des aventures cinématographiques du plus célèbre des espions.
L'intrigue est très prenante, le méchant proprement glaçant ( Javier Bardem aurait fait un excellent Joker), des décors plus exotiques les uns que les autres (les scènes de nuit à Hong Kong et Macao sont d'une beauté à couper le souffle) et on en apprend enfin un peu sur le passé du grand James.
Sans doute le meilleur de la période Daniel Craig et le meilleur tout court depuis un moment.
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Arkadin · 19/11/12/08/51/37

Vu samedi:

Un épisode méconnu de la crise des otages à Téhéran en 1979, et pour cause: jusqu'à il y a quelques années les informations étaient encore classées top secret.
Un agent de la CIA, pour exfiltrer des diplomates américains réfugiés à l'Ambassade du Canada fait passer ceux-ci pour une équipe de cinéma canadienne en repérage pour le tournage d'un film de science fiction.

Je n'ai pas vu les autres films réalisés par Ben Affleck, mais au vu de celui-ci je me dis qu'il faudrait que je m'y mette: c 'est très prenant, filmé la plupart du temps caméra à l'épaule pour coller au plus près de l'action et des personnages, l'ambiance des années 70 est très bien reconstituée, on peut d'ailleurs comparer la fiction et la réalité lors du générique de fin qui propose côte à côte des scènes clé du film et des images réelles prises lors des événements . La tension ne se relâche pas un instant, le sentiment d'urgence est très bien retranscrit, même si Affleck force un peu le trait vers la fin pour accentuer le suspense.
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Arkadin · 05/01/13/18/30/13

Personne n 'est allé voir The Hobbit? je l'ai déjà vu deux fois!

Comme annoncé, on est dans la continuité du Seigneur des Anneaux, en même temps c 'est normal: même écrivain à l'origine, même réalisateur, et quelques acteurs rempilent.
L'aspect qui aura fait couler le plus d'encre, à savoir l'allongement de l'intrigue à partir d'infos glanées dans les appendices du Seigneur des Anneaux afin de gonfler le récit est finalement plutôt bien vu. D'ailleurs Tolkien lui-même avait remanié Le Hobbit après avoir publié sa trilogie.
Malheureusement je n'ai pas pu voir le film dans des conditions optimales, les salles projetant le film en 48 images/ seconde sont encore assez rares, par contre l'utilisation du relief est un modèle du genre: loin de ne jouer que sur les effets de jaillissement Peter Jackson mise sur l'immersion et la profondeur de champ afin d'impliquer davantage le spectateur.
Le ton est bien sûr plus léger, mais on devine dans certains personnages comme Thorin, un potentiel tragique à la Aragorn et la scène d'introduction avec l'attaque du royaume d'Erebor par le dragon Smaug est proprement scotchante!
Voilà donc enfin une prequelle qui tient toutes ses promesses, et bien entendu seul Peter Jackson pouvait s'en occuper!
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Arkadin · 14/01/13/20/21/28

Vu samedi:

J'adore Paul Thomas Anderson, même si je ne le comprend pas toujours, et comme j'adore aussi Joaquin Phoenix et Philip Seymour Hoffman ( ça va mes noms composés , là?) je ne pouvais pas rater ce film!
En fait je ne savais absolument rien de son propos avant d'aller le voir, si ce n 'est une vague rumeur de polémique avec Tom Cruise car, paraît-il, le film évoquait en termes peu flatteurs son mentor, L. Ron Hubbard, fondateur de l'Eglise de la Scientologie.
Il est vrai que le métrage expose longuement les méthodes, et surtout les faiblesses, d'une espèce de gourou ( magnifique Philip Seymour Hoffman) qui semble persuadé que l'humanité est sous la coupe d'extra terrestres et qu'il faut que l'homme se réveille pour enfin accéder à la liberté vraie ( sous sa haute guidance, bien entendu), mais le parcours est surtout celui d'un paumé ( Joaquin Phoenix, immédiatement oscarisable ), revenu traumatisé de la guerre contre les Japonais dans le pacifiques, et qui erre de petit boulot en petit boulot qu'il perd de plus en plus rapidement à cause de son alcoolisme chronique.
C 'est surtout l'histoire d'une rencontre, d'une relation souvent ambigüe, parfois violente, mais toujours passionnée entre un jeune homme en quête de repère et un vieil homme en quête d'un fils de substitution (son véritable fils l'ayant très tôt percé à jour).
Paul Thomas Anderson est de ces réalisateurs qui aiment à s'entourer de grands acteurs, et ceux-ci le lui rendent bien: après la prestation hallucinée de Daniel Day Lewis dans There Will Be Blood nous avons droit ici à un véritable duel entre Joaquin Phoenix et Philip Seymour Hoffman, dont la prestation rappelle par moments celle d'Orson Welles en personne lorsqu'il jouait Charles Foster Kane vieux, sans bien sûr oublier tous les seconds rôles, dont les trop rares laura Dern et Kevin J O Connor ( qui avait déjà joué dans un film sur les sectes avec le magnifique Lord of Illusions sans doute le meilleur film de Clive Barker).
A voir impérativement!
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Arkadin · 24/01/13/20/06/06

3è sortie ciné en 3 semaines, j'attaque l'année sur un bon rythme! (et encore j'ai raté le remake de Maniac avec Elijah Wood et L'Homme aux Poings de Fer ne passe pas sur Lille)

Le grand retour de Tarantino aux commandes d'un autre faux remake.
A l'instar d'Inglourious Basterds, ce Django Unchained n'a pas grand chose à voir avec le film original, signé Sergio Corbucci et sorti en 1966, mais comme les Italiens ont été les premiers à utiliser le nom du type au cercueil pour vendre des oeuvres plus ou moins recommandables on ne va pas trop chipoter.
Ce Django "déchaîné" (Jamie Fox, parfait) est donc un esclave noir qui, suite à une série d'évènements, va devenir l'associé d'un chasseur de primes allemand ( Christph Waltz, étourdissant) qui va l'aider à retrouver sa femme (Kerry Washington, magnifique) vendue à un propriétaire terrien ( Leonardo di Caprio, haissable à souhait).
Voilà pour l'histoire, qui ne brille pas spécialement par son originalité ni par son exactitude historique, mais ceux qui ont vu Inglourious Basterds savent que Tarantino n'en a rien à faire! C 'est un fan de films de genre, et il voulait faire son western à lui, et force est de reconnaître qu'encore une fois le résultat est éblouissant.
Outre les acteurs ( sans compter les cameos de nombreuses stars invitées, comme Don Johnson, et bien sûr Franco Nero, le Django original en personne!), il est ici question de mise en scène, et de ce point de vue on tient là un vrai bijou.
Django Unchained est tout d'abord le premier film de Tarantino à bénéficier d'une narration linéaire: très peu de flashbacks ( et encore sont-ils très courts), plus de cartons annonçant les différentes parties, Tarantino ici adapte son style au genre et livre une oeuvre très fluide. Passé l'introduction, où il use et abuse des zooms, pratique très "seventies" dans l'âme, le récit se fait plus classique, mais témoigne de la diversité des influences de son réalisateur et surtout de l'amour qu'il porte à ses acteurs, la part du lion revenant une fois de plus à Christoph Waltz, à tel point qu'on est en droit de se demander s'il sera désormais possible à Tarantino de refaire un film sans l'acteur autrichien tant celui-ci semble faire corps avec les répliques délicieusement érudites et ironiques écrites pour lui.
Plutôt qu'un western, Django est surtout un "southern" et le héros de cette histoire étant un chasseur de primes noir, le point de vue est primordial: celui des citoyens face au héros, celui du même Django sur cette population d'esclavagistes, celui de l'étranger représenté par Waltz, et bien sûr les regards des adversaires lors de mémorables batailles au revolvers et autres confrontations verbales. A ce titre les scènes avec Di Caprio sont aussi savoureuses que variées, et je comprends sa déception de ne pas être ne serait-ce que nommé aux oscars ( malheureusement pour Lui Christoph Waltz a encore une fois monopolisé l'attention des jurés).
Et la violence alors? se posant en remake d'un des westerns spaghetti les plus violents jamais tournés et réalisé par l'auteur de Kill Bill, Django Unchained possède bien sûr son lot de flots d'hémoglobine, mais ceux-ci sont surtout le fait d'impacts de balles outrageusement soulignés ( selon la tradition transalpine) et les moments les plus dérangeants (car il y en a) sont surtout suggérés.
Tout cela concourt à faire de Django un très agréable moment de cinéma, sans doute le meilleur film de Tarantino depuis Jackie Brown.
Il serait vraiment dommage de rater ça!
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