Le tennis, Federer, Nadal, Sampras, Agassi et les autres... dialogues énergiques et originaux entre amoureux du sport, des arts et de la vie.
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Arkadin Franck Costello du Gazon
Age: 53 Inscrit le: 05 Juin 2008 Messages: 5192 Localisation: Lille
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Sujet: Lecture en vrac 16/12/09/19/06/03 |
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Pour les amateurs de super héros et de zombies. _________________ "Ne remets pas à demain ce que tu peux faire après-demain." Alphonse Allais http://arkadin-arkablog.blogspot.com/ |
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Arkadin Franck Costello du Gazon
Age: 53 Inscrit le: 05 Juin 2008 Messages: 5192 Localisation: Lille
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Sujet: Lecture en vrac 16/12/09/19/12/27 |
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Opération rattrapage d'épisodes inédits:
J'adore la période John Romita jr!
Là!
Avec ça je dois avoir l'intégrale de la période Miller sur Daredevil! :victory: _________________ "Ne remets pas à demain ce que tu peux faire après-demain." Alphonse Allais http://arkadin-arkablog.blogspot.com/ |
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Arkadin Franck Costello du Gazon
Age: 53 Inscrit le: 05 Juin 2008 Messages: 5192 Localisation: Lille
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Sujet: Lecture en vrac 23/03/10/16/52/10 |
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Marvel Zombies 4 est sorti:
Chro sur ArKaBlog
J'ai aussi acheté ça :
Pas trouvé la couv' française, le premier volume regroupe les 4 premiers épisodes.
Vu le niveau de violence je me demande comment ils se sont débrouillés dans le film!
Enfin, j'ai acheté ça aussi:
Ca a l'air bien barré _________________ "Ne remets pas à demain ce que tu peux faire après-demain." Alphonse Allais http://arkadin-arkablog.blogspot.com/ |
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blek Capone des challengers
Age: 51 Inscrit le: 20 Mai 2008 Messages: 1385 Localisation: Lyon
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Sujet: Lecture en vrac 27/03/10/16/58/21 |
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Arkadin a écrit: | Opération rattrapage d'épisodes inédits:
J'adore la période John Romita jr!
Là!
Avec ça je dois avoir l'intégrale de la période Miller sur Daredevil! :victory: |
Ca me rappelle tout plein de souvenirs d'époque, ça.......... |
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Arkadin Franck Costello du Gazon
Age: 53 Inscrit le: 05 Juin 2008 Messages: 5192 Localisation: Lille
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Sujet: Lecture en vrac 31/03/10/11/30/57 |
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J'ai fini World War Z, c 'est vraiment excellent!
Une chronique des moments forts de la lutte contre les zombies à travers le monde, de l'apparition des premiers foyers en Chine jusqu'à la fin de la guerre plus de 10 ans après ( et il reste encore des morts vivants!).
C 'est raconté sous la forme de témoignages de personnes de tous pays directement impliquées à divers niveaux, de l'anonyme au chef d'état en passant par les généraux et les conseillers.
Tous les aspects sont vraiment traités: les changements géo-politiques, les armes utilisées, les stratégies militaires et politiques, c 'est très exhaustif.
J'ai vu qu'il avait écrit plein d'autre trucs sur les zombies, c 'est vraiment son truc apparemment, faut que je les trouve! _________________ "Ne remets pas à demain ce que tu peux faire après-demain." Alphonse Allais http://arkadin-arkablog.blogspot.com/ |
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Arkadin Franck Costello du Gazon
Age: 53 Inscrit le: 05 Juin 2008 Messages: 5192 Localisation: Lille
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Sujet: Lecture en vrac 31/03/10/23/55/02 |
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Je me suis payé ça:
Les sept bouquins en un (en même temps, peu d'entre eux dépassent les 100 pages). _________________ "Ne remets pas à demain ce que tu peux faire après-demain." Alphonse Allais http://arkadin-arkablog.blogspot.com/ |
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blek Capone des challengers
Age: 51 Inscrit le: 20 Mai 2008 Messages: 1385 Localisation: Lyon
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Sujet: Lecture en vrac 04/08/10/18/47/57 |
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Je viens de finir ça :
Citation: | Rosamond vient de mourir, mais sa voix résonne encore, dans une confession enregistrée, adressée à la mystérieuse Imogen. S'appuyant sur vingt photos soigneusement choisies, elle laisse libre cours à ses souvenirs et raconte, des années quarante à aujourd'hui, l'histoire de trois générations de femmes, liées par le désir, l'enfance perdue et quelques lieux magiques. Et de son récit douloureux et intense naît une question, lancinante : y a-t-il une logique qui préside à ces existences ? Tout Jonathan Coe est là : la virtuosité de la construction, le don d'inscrire l'intime dans l'Histoire, l'obsession des coïncidences et des échos qui font osciller nos vies entre hasard et destin. Et s'il délaisse cette fois le masque de la comédie, il nous offre du même coup son roman le plus grave, le plus poignant, le plus abouti. |
Très bon! |
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Arkadin Franck Costello du Gazon
Age: 53 Inscrit le: 05 Juin 2008 Messages: 5192 Localisation: Lille
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Sujet: Lecture en vrac 28/09/10/16/59/28 |
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Je viens de commencer ça:
C 'est génial!!!
J'adore Del Toro en tant que cinéaste et apparemment son talent de conteur s'adapte très bien au roman, même s'il est ici aidé par un autre écrivain.
Le résumé au dos du bouquin nous indique tout de suite qu'il s'agit d'une histoire de vampires, donc on sait à peu près à quoi s'attendre, mais la façon dont est amené le sujet, en ménageant ses effets et reculant aussi loin que possible la révélation des monstres est en tous points parfaite. Au bout de 150 pages il s 'est à peine passé 24 heures et l'intrigue n'a pas vraiment évolué mais on est tenu en haleine au point qu'on ne pose le livre que si on est vraiment obligé, c 'est ce qui s'appelle un "page turner"!
La bonne nouvelle c 'est que ce n 'est que le premier volet d'une trilogie! _________________ "Ne remets pas à demain ce que tu peux faire après-demain." Alphonse Allais http://arkadin-arkablog.blogspot.com/ |
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blek Capone des challengers
Age: 51 Inscrit le: 20 Mai 2008 Messages: 1385 Localisation: Lyon
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Sujet: Lecture en vrac 29/09/10/17/32/33 |
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Intéressant.... Moi je suis dans du classique, là:
Steinbeck - Tortilla Flat. Marrant! Délicieusement suranné je dirais... |
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Arkadin Franck Costello du Gazon
Age: 53 Inscrit le: 05 Juin 2008 Messages: 5192 Localisation: Lille
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Sujet: Lecture en vrac 06/10/10/17/55/41 |
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Terminé The Strain hier.
Vraiment excellent!
Ca met du temps à se mettre en place, les auteurs chouchoutent la caractérisation des personnages, mais on ne s'ennuie pas une minute. On met plus de 200 pages avant de prononcer le mot "vampire" alors qu'on sait depuis la couverture de quoi il s'agit, mais Del Toro a une vision très personnelle du mythe.
Evidemment, vu qu'il s'agit du premier volet d'une trilogie, rien n'est vraiment résolu dans ce livre, et une fois terminé on n'a plus qu'une envie: lire la suite!
Ca tombe bien: le deuxième volume est prévu pour ce mois ci, mais pas en poche évidemment. je crois que je vais encore casser ma tirelire! _________________ "Ne remets pas à demain ce que tu peux faire après-demain." Alphonse Allais http://arkadin-arkablog.blogspot.com/ |
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blek Capone des challengers
Age: 51 Inscrit le: 20 Mai 2008 Messages: 1385 Localisation: Lyon
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Sujet: Lecture en vrac 07/11/10/20/16/06 |
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Au contraire des DVDS, je lis beaucoup de livres, et je ne me rappelle pas forcément de tout, donc tout vous mettre ici, c'est moi qui vais flooder!!!
Mais disons que dernièrement je me souviens avoir lu la trilogie new yorkaise de Paul Auster, très bon, et là je lis le pont des soupirs, de Richard Russo, mon auteur culte! Et ça part méchamment bien. |
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Arkadin Franck Costello du Gazon
Age: 53 Inscrit le: 05 Juin 2008 Messages: 5192 Localisation: Lille
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Sujet: Lecture en vrac 19/11/10/20/17/10 |
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Je viens de me payer la suite de The Strain, je m'y attaque dès que j'ai fini le recueil de nouvelles de Lovecraft que j'ai en route.
_________________ "Ne remets pas à demain ce que tu peux faire après-demain." Alphonse Allais http://arkadin-arkablog.blogspot.com/
Dernière édition par Arkadin le 24/11/10/21/06/20; édité 1 fois |
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Arkadin Franck Costello du Gazon
Age: 53 Inscrit le: 05 Juin 2008 Messages: 5192 Localisation: Lille
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Sujet: Lecture en vrac 24/11/10/21/05/02 |
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Après avoir découvert la série télé, il a évidemment fallu que je jette un oeil sur la bd :
C 'est tout aussi excellent, même si les deux média divergent de plus en plus. Au bout de quelques épisodes il n'y a plus que le concept de base et les personnages principaux qui restent communs, et ce n 'est pas plus mal. Ainsi on est toujours surpris par la version télé.
Le dessin est en noir et blanc, avec des nuances de gris, les personnages sont super bien écrits, on prend plaisir à les suivre et on termine chaque épisode en ayant vraiment envie de savoir la suite.
Une série hautement addictive! _________________ "Ne remets pas à demain ce que tu peux faire après-demain." Alphonse Allais http://arkadin-arkablog.blogspot.com/ |
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blek Capone des challengers
Age: 51 Inscrit le: 20 Mai 2008 Messages: 1385 Localisation: Lyon
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Sujet: Lecture en vrac 24/11/10/22/11/13 |
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Je pense que je vais passer voir ça à la fnac.....
En ce moment je lis
C'est toujours aussi bon, Russo, mon auteur préféré....
Citation: | « Je ne suis peut-être pas quelqu'un de passionnant » affirme dès la première page le narrateur du « Pont des soupirs » de R. Russo. Voilà un incipit peu banal, loin des morceaux de bravoure aguicheurs dont l’intention n’est que trop transparente, prendre le lecteur dans ses filets, et qui se révèlent, quand la suite n’est pas à la hauteur, n’être que des miroirs aux alouettes. Et pourtant, avec ce début sur la pointe des pieds, comme s’il s’excusait de déranger pour si peu, R. Russo réussit le tour de force d’intéresser le lecteur au destin d’un héros falot, mélancolique et peu sûr de lui, durant plus de 700 pages.
Du fond des souvenirs de Lou C. Lynch qui décide d’écrire ses mémoires, sont exhumés 60 ans de la vie de Thomaston, une petite ville du fin fond de l’Etat de New York avec ses rivalités entre quartiers, son usine toxique dont les eaux usées charrient la maladie et ses secrets. Car contrairement à ce que suggère le titre, l’action du « Pont des soupirs » n’est pas située à Venise. Comme « Le Déclin de l'empire Whiting », son précédent roman récompensé par le prix Pulitzer, Richard Russo a choisi d’ancrer encore son histoire dans une petite bourgade industrielle.
Lou C. Lynch, le personnage principal est un sexagénaire, tout le portrait de son père un homme apprécié pour sa gentillesse mais qui ne brillait pas par son esprit. Affublé depuis l’enfance du ridicule surnom de Lucy (Lou C.), Lou Lynch, a épousé la belle et vive Sarah et a fait fructifier l’entreprise familiale : il est maintenant à la tête d’un « empire » de trois épiceries. S’il est un homme heureux, il n’en est pas moins profondément mélancolique et hanté par un traumatisme survenu dans son enfance.
L’un des aspects le plus intéressant du roman est la façon dont Russo parle de l’emprise, de l’ascendant presque surnaturel qu’un être exerce sur un autre. Bobby Marconi, à son corps défendant, a ce pouvoir sur son voisin Lucy depuis l’enfance. La fascination tourne à l’obsession quand les parents de Bobby déménagent dans un autre quartier : comme un amoureux éconduit Lucy téléphone à Bobby, lui écrit, se rend chez lui. Et l’envoûtement se poursuit puisque devenu adulte Lucy est toujours hanté par le souvenir de Bobby. Il est vrai que de tous les habitants de Thomaston, Bobby est le seul à avoir échappé à un destin tracé d’avance. En changeant de nom et en s’exilant à Venise où il devient un peintre célèbre, il « a
réussi à faire ce que nous imaginions tous quand nous étions jeunes, avant que le temps et la répétition érodent et banalisent le mystère de l'existence. Je me dis que Bobby est le seul à s'être inventé une vie et le personnage qui va avec ».
En dépit de quelques longueurs dans les 200 premières pages et du manque de crédibilité des passages situés à Venise et, en particulier du peintre, « Le pont des soupirs » est un grand livre qui parvient à faire vivre un monde. R Russo dépeint avec tendresse et humour les renoncements d’êtres condamnés à vivre la même vie que leurs parents, les regrets de ceux qui pensent s’être trompé de vie, les désirs inassouvis. Au fil des pages se dessine une galerie de portraits finement croqués : le truculent Oncle Dec, l’écrivain raté et mégalomane, la plus belle fille du lycée dont la beauté se fane avec le temps. En filigrane du récit de la vie de Lou se lit l’histoire du déclin de l’Amérique des petites villes, gagnées par la misère et le chômage. |
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Arkadin Franck Costello du Gazon
Age: 53 Inscrit le: 05 Juin 2008 Messages: 5192 Localisation: Lille
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Sujet: Lecture en vrac 23/01/11/02/45/41 |
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Je viens de finir les derniers épisodes parus en France de The Walking Dead et je suis déjà en manque. L'édition française a désormais rattrapé la numérotation américaine aussi va-t-il nous falloir attendre de plus en plus longtemps entre chaque offrande, le prochain volume étant attendu pour mars 2011!!!
_________________ "Ne remets pas à demain ce que tu peux faire après-demain." Alphonse Allais http://arkadin-arkablog.blogspot.com/ |
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blek Capone des challengers
Age: 51 Inscrit le: 20 Mai 2008 Messages: 1385 Localisation: Lyon
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Sujet: Lecture en vrac 29/01/11/23/15/42 |
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Je vais bientôt me faire la série je pense... Après les Tudors... Sinon niveau lecture j'ai enchaîné:
Jim Harrison - Retour en terre
Citation: | Donald, un métis chippewa-finnois de 45 ans, est marié à une femme blanche, et père de deux enfants. Atteint d'une sclérose en plaques, il réalise que personne ne sera capable de transmettre à ses enfants l'histoire de leur famille après sa mort. D'un naturel peu bavard, il commence alors à dicter à sa femme Cynthia des histoires qu'il n'a jamais partagées - sur sa relation à un héritage spirituel unique ou sur la façon dont voilà trois générations, sa famille s'installa dans le Michigan et fit fortune dans l'industrie du bois. Pendant ce temps, autour de lui, sa famille lutte pour l'aider à mourir avec la même dignité que celle qui l'a caractérisé toute sa vie. Pendant l'année qui suit la mort de Donald, ses proches cherchent un sens à ce deuil. Sa fille se plonge dans l'étude des idées chippewa sur l'au-delà à la recherche d'indices sur la religion de son père. Cynthia et son excentrique frère David découvrent bien plus tard que la rédemption n'est pas cause perdue.
Il existe en ce monde bien des façons d’aborder la question de l’existence. Dans ‘Retour en terre’, Jim Harrison nous rapporte l’expérience d’une famille à l’épreuve du déclin d’un être cher. Tout à tour, il nous livre le point de vue de quatre de ses personnages principaux, et nous surprend par sa capacité à adopter quatre styles vraiment différents, comme si chaque témoignage avait été écrit par une personne distincte. ‘Retour en terre’ est un ouvrage très dense et riche en informations, d’autant qu’il s’intéresse à un mode de vie qui ne nous est pas forcément familier, celui des descendants des Indiens du Michigan. Il aborde des thèmes fondamentaux comme la mort, la nature, la famille ou les relations humaines, nous proposant ainsi des pistes de réflexion.
A l’aide de nombreux détails et de références le plus souvent culturelles, Jim Harrison ancre son récit dans la réalité. Pourtant, il réussit à ne pas submerger son lecteur en alternant moments de description et passages plus anecdotiques, durant lesquels le rythme s’accélère et l’écriture se délie. Et c’est avec brio et subtilité qu’il mêle la petite histoire à la grande, traduisant ainsi le caractère à la fois inéluctable et évident de la vie. L’auteur confronte diverses coutumes, croyances et connaissances, en conservant une objectivité parfois presque journalistique. Il compose des personnalités entières mais torturées, en proie à leurs lubies, souvent dans l’excès mais capable de se poser et de poser sans détour les questions existentielles qui les animent. Dans ‘Retour en terre’, l’amour est omniprésent, sous toutes ses formes. Chaleureux et coloré, l’ouvrage nous montre comment la nécessité d’être l’emporte sur la mélancolie. Un véritable souffle de vie. |
Un mot, génial!!!
Puis :
Paul Cleave - un employé modèle
Citation: | Paul Cleave nous fait rencontrer un employé plus que modèle, Joe Middleton.
Célibataire, gentil, attentionné auprès de sa mère surtout, avec des principes plutôt carrés et une hygiène de vie très correcte. Il travaille comme homme de ménage au sein du département de police de Christchurch, Nouvelle-Zélande. Rien de bien intéressant!
Le seul hic, c’est que Joe est un dangereux serial-killer! Et oui, ça arrive!
Grâce à son job, il est au coeur des enquêtes et surtout des avancées de celle du Boucher de Christchruch. Le Boucher c’est lui, il l’affirme et le proclame même à toutes celles sur lesquelles il jette son dévolu: prostituées, femmes sans histoires… Mais au commissariat, il joue un tout autre rôle: celui du gentil attardé. Ces collègues tombent tous dans le panneau, surtout Sally, jeune paumée qui s’applique à l’aider du mieux qu’elle peut. Ce dernier s’en fout royalement et il nous fait partager ses idées et impressions face à des individus leurrés jusqu’au trognon, et qui le font bien marrer!
Joe est fier de ces crimes et de l’étalage qu’on en fait parmi les enquêteurs. Personne ne tilte, tout le monde est à coté de la plaque. Pourtant, un détail va perturber Joe: une victime n’est pas la sienne. Le Boucher de Christchurch ne fait pas tant de simagrées.
Et voilà que Joe s’embarque dans une pseudo enquête interne, où il va s’obstiner à démasquer le fauteur de trouble, celui qui veut se faire passer pour Le Boucher à tort. Mais une certaine Melissa va contrecarrer ses plans d’une façon pour le moins brutale!
Une enquête menée tambour battant par un serial-killer des plus trash, c’est parfait pour satisfaire l’appétit grandissant qui nous vient. C’est que Paul Cleave est un expert pour nous faire saliver dès les premières pages. Avec un humour corrosif, de la dérision, beaucoup de violence gratuite, un détachement exquis face aux situations les plus sordides, nous avançons, haletant, au rythme de Joe le Boucher.
Ce qui m’a le plus marqué dans ce thriller c’est vraiment l’humour noir. Au final, on est presque pris de sympathie pour Joe-le-Lent qui se fout de la gueule du monde et du Joe-le-Boucher qui torture impunément. En plus, on connait l’histoire et l’intrigue en lisant la quatrième de couverture, on se dit « bon ça va être sympa mais je connais déjà l’intrigue ». Et bien oui, sous ces apparences classiques, l’histoire du serial-killer peut nous paraitre banale. Mais attention, cette variation sur le thème du serial-killer est juste magique. Le coté pince-sans-rire est omniprésent, le double jeu est parfaitement maitrisé et Joe est un personnage complet qui foisonne de détails à découvrir tout au long du texte.
Bref, en lisant la quatrième de couverture, vous ne pourrez pas passer à coté de ce thriller haletant, incisif et très drôle ( et oui, pour une fois qu’un thriller me fait sourire plus d’une fois, je le mentionne!!)
Quant un serial-killer mène l’enquête comme un flic: il y a de quoi flipper!
Merci aux éditions Sonatine pour cette réédition excellente! |
Et c'est effectivement complètement excellent!!! Je l'ai avalé....
Kjetil Try - noël sanglant
Citation: | Une couverture affreuse, de surcroît amputée des couleurs « historiques » de la Série Noire, un roman annoncé comme « the next big thing », un auteur inconnu au bataillon déjà bien fourni des romanciers du nord de l’Europe. Voilà comment on nous présente Noël sanglant, la première livraison française de Kjetil Try, publicitaire de son état.
Deux semaines avant Noël 2007, Reidar Dahl, la soixantaine et célèbre acteur de théâtre norvégien, disparaît. On perd sa trace de manière inexplicable alors qu’il avait rejoint son domicile suite à une représentation de l’Evangile de Noël au Théâtre National. On est certain qu’il est repassé chez lui à l’issue du spectacle mais c’est tout. Dépêché sur les lieux avec son équipe, Rolf Gordon Lykke, le plus expérimenté des inspecteurs de la crim’ d’Oslo avec sa cinquantaine bien entamée, découvre un appartement cossu, relativement propre. Pas d’indices permettant d’imaginer une lutte jusqu’à ce qu’on ouvre le congélateur: certains organes ont été congelés et ils ont appartenu à un être humain. L’équipe des légistes ne mettront que peu de temps à identifier ces restes et, enfin, un élément devient une certitude: Reidar Dahl est mort.
Quelques jours plus tard, un sac plastique contenant également des viscères humaines est découvert dans un parc de la capitale norvégienne. Il s’avère très vite que ces restes sont ceux d’Ingrid Kulvik, une novice trentenaire qui s’apprêtait à prononcer ses voeux définitifs chez les Dominicaines.
Dans les deux cas, il manque l’essentiel: les cadavres , mais surtout, les reins des victimes.
L’équipe de Lykke commence alors des investigations qui se révèlent complexes car, dans un cas dans l’autre, les points de départ sont bien minces. Les policiers débutent par ce qui semble être le plus évident; à savoir la personnalité et le passé des victimes.
Interrogeant leurs proches ou fouillant dans ce qui constituait l’essentiel de leurs occupations , Lykke et son équipe vont lever le voile sur les petits ou grands secrets de Dahl et d’Ingrid. Le grand acteur admiré n’était pas un homme forcément apprécié et avait quelques perversions; la novice n’était pas une oie blanche. Les hypothèses fusent: Vengeance? Trafic d’organes? Serial Killer? Aucune piste, aucune supposition n’est écartée a priori.
Le lecteur va donc suivre l’enquête menée avec une minutie qui tend vers l’obsession chez un Lykke qui sent de plus en plus le poids des ans, surtout que son épouse, de 17 ans sa cadette, semble bien distante depuis quelques temps. Bien sûr, de nombreux rebondissements, d’innombrables personnages vont venir enrichir ce récit. Mais, silence…
Aucune surprise quant à la forme de ce que l’éditeur qualifie, à grands renforts de bandeau placé sur la couverture, de « nouvelle révélation du thriller norvégien ». Guère plus de surprise quant à son fond non plus, d’ailleurs.
On retrouve les ingrédients qui font que ce titre rencontrera certainement son lectorat: une équipe de flics dont les personnalités sont rapidement identifiables, une course contre le temps, des fausses pistes, des coups de gueule, des moments de doute quant à l’enquête, des instants de remise en question de type existentiel pour un héros plutôt attachant, une accélération dans les chapitres finaux, des révélations ultimes surprenantes. Du cousu main en somme.
Il y aurait cependant beaucoup à redire sur certains parti pris d’écriture de l’auteur, comme quand ce dernier choisit de nous présenter dans les moindres détails ses personnages de policiers dans l’un des premiers chapitres – j’ai eu l’impression de lire des biographies, notamment en ce qui concerne Parisa Sadegh, la femme de l’équipe -, ou encore quand il revient avec insistance sur certains errements ou autres fantasmes des protagonistes – je n’ai pas besoin que l’on me dise à maintes reprises que Lykke délaisse sa vie privée, je le vois dans son comportement. Quant à la passion de ce flic pugnace pour les puzzles, si, effectivement, elle nous permet d’entrevoir une personnalité patiente autant que taciturne, il m’a paru inutile d’insister dessus. Comme si Try voulait s’assurer qu’on avait bien compris.
En réalité, et c’est bien en cela que réside le défaut majeur du Norvégien ici, plus que dans l’aspect contemplatif qui n’est pas si prégnant au niveau de sa prose, le lecteur est trop guidé, mené par la main, dépourvu de possibilités d’imaginer ou de réfléchir par lui-même. En bref, Kjetil Try ne nous laisse que très peu respirer et s’approprier son roman.
Si l’ensemble se lit agréablement, si les pages se tournent sans difficultés, si on se laisse prendre par cette intrigue bien construite, si le côté procédural que l’on a perçu est bien rendu, si le froid norvégien nous étreint, on ne peut pas dire que l’on se trouve transporté d’un enthousiasme débridé par ce que nous propose l’auteur. Noël Sanglant est un bon petit roman idéal pour les soirées tristounettes de l’hiver qui s’approche, un agréable petit divertissement, une petite pause que l’on s’accorde après une journée de travail. C’est loin d’être désagréable mais on ne peut pas dire que le premier roman de Kjetil Try traduit en français constitue le coup de tonnerre annoncé dans le paysage du polar nordique, comme on dit de nos jours.
Evidemment, on ne demande pas à être impressionné à chaque lecture, de se retrouver secoué par chaque nouveau livre ou auteur que l’on découvre mais quand même… On aurait aimé un peu plus de souffle, un peu moins de passages façon clichés, quelques éléments, notamment quant à la psychologie de certains personnages, un peu plus subtilement amenés.
Ceci dit, on peut toujours classer ce Noël sanglant dans la catégorie des romans de transition ou d’attente. D’un roman Noir qui dise un peu plus de choses sur le monde et qui ouvre nos horizons, ne serait-ce que par quelques questions qu’il nous pose. Un Norvégien comme Staalesen est lui très largement capable d’en écrire… |
Mouais bof, hyper classique, trop....
Paul Auster - Moon palace
Citation: | Dans un monde qui se lit à travers le prisme des correspondances et des signes secrets, il n'est point de hasards ni de coïncidences. Pour qui sait les interpréter, ces messages qui s'imposent d'eux-mêmes sont la marque du destin. Ainsi, lorsque l'on se nomme Marco Stanley Fogg, trois fois marqué par la notion de voyage, comment résister à l'appel de l'inconnu ? Toujours en partance, toujours en devenir, la vie de M.S. Fogg n'a plus de commune mesure avec le voyage, elle ressemble à un chemin de croix. De New York l'inhospitalière aux plaines de l'Ouest mythique, il entreprend une étrange exploration qui le mène sur la voie d'une quête intérieure, puis sur les traces d'un passé qu'il croyait définitivement enterré. Jamais bien loin de la démence, des hommes qui se perdent eux-mêmes, plongés dans une insondable solitude, tels sont les héros de Paul Auster, ils hantent toute son oeuvre. Moon Palace se situe pourtant à part, car en filigrane il perce dans ce roman comme un souffle de vie, comme une secrète urgence, qui sait... peut-être un espoir. |
Je suis dedans, là..... J'adoooooore!! J'adore Paul Auster, déjà, mais alors celui-là part très très très bien! |
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Arkadin Franck Costello du Gazon
Age: 53 Inscrit le: 05 Juin 2008 Messages: 5192 Localisation: Lille
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Sujet: Lecture en vrac 30/01/11/05/15/27 |
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Moon Palace on l'avait étudié en licence, et effectivement c 'est un grand roman, à défaut d'être long _________________ "Ne remets pas à demain ce que tu peux faire après-demain." Alphonse Allais http://arkadin-arkablog.blogspot.com/ |
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blek Capone des challengers
Age: 51 Inscrit le: 20 Mai 2008 Messages: 1385 Localisation: Lyon
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Sujet: Lecture en vrac 02/02/11/00/25/09 |
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Ouais, pas très long, j'ai déjà dépassé la moitié! |
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blek Capone des challengers
Age: 51 Inscrit le: 20 Mai 2008 Messages: 1385 Localisation: Lyon
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Sujet: Lecture en vrac 06/02/11/19/47/58 |
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Et du coup je l'ai fini, c'est excellent! |
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blek Capone des challengers
Age: 51 Inscrit le: 20 Mai 2008 Messages: 1385 Localisation: Lyon
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Sujet: Lecture en vrac 26/02/11/22/31/19 |
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J'ai enchaîné avec :
John fante - demande à la poussière, très très très bon aussi! Comparé à Faulkner, puis à Bukowski et Harrison.....
Et là je suis sur le dernier Elizabeth Georges - Le cortège de la mort, un de mes auteurs de polars préférés.... |
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